Elle fait partie d'un des premiers éléments auquel on prête attention lorsque l'on souhaite acheter un livre. La quatrième de couverture en dit parfois beaucoup, parfois peu quant à l'histoire même de l'ouvrage. Ici, si une des caractéristiques inhérentes au roman est bien véhiculée grâce à la quatrième de couverture, c'est bel et bien son côté humoristique.
" Chers parents,
Mon stage de survie en milieu hostile se passe bien, merci. J'espère que vous n'êtes pas trop morts, rapport aux frais de rapatriement qui doivent coûter bonbon, depuis la Corse. Si jamais vous ne reveniez pas, ce serait sympa de m'envoyer un mandat parce que la prostitution masculine, ça marche pas trop dans le quartier. Bon, ben je vous laisse, c'est l'heure de ma piqûre d'héroïne. Gros bisous, votre fils bien-aimé, Maxime. [...] "
Quatrième de couverture.
Comment s'attendre à autre chose qu'à un texte hilarant ?
" Déjà, quand j'étais gamin et que j'entendais craquer le lit de mes parents, je me demandais lequel des deux pouvait bien se gratter aussi fort pour faire grincer la literie et arracher à l'autre autant de soupirs. Ça m'a pris un certain temps pour comprendre que mes parents n'avaient pas de puces. "
Une autre citation, non représentative du large panel de blagues que Percin nous propose, car des situations comiques jalonnent la lecture de bout à bout.
Mais à certains moments, l'épicurisme de Maxime prend le dessus : " Et s’ils avaient raison, les vieux et les chats ? Si tout ce qui comptait, pour s’estimer heureux, c’était de se sentir vivant ? ".
À d'autres, il succombe à la tentation : " Son image a disparu de l'écran en même temps que sa voix. Je me suis senti orphelin. Désespéré, seul au monde, abandonné sur une île déserte, que même Robinson il devait être plus heureux que moi. "
Maxime est intelligent, au point de poser un regard ironique à maintes reprises sur les situations qu'il rencontre. La dérision et la fausse innocence du protagoniste enchante le lecteur et attribue un certain style au récit, la patte de l'écrivaine.
" Chers parents,
Mon stage de survie en milieu hostile se passe bien, merci. J'espère que vous n'êtes pas trop morts, rapport aux frais de rapatriement qui doivent coûter bonbon, depuis la Corse. Si jamais vous ne reveniez pas, ce serait sympa de m'envoyer un mandat parce que la prostitution masculine, ça marche pas trop dans le quartier. Bon, ben je vous laisse, c'est l'heure de ma piqûre d'héroïne. Gros bisous, votre fils bien-aimé, Maxime. [...] "
Quatrième de couverture.
Comment s'attendre à autre chose qu'à un texte hilarant ?
" Déjà, quand j'étais gamin et que j'entendais craquer le lit de mes parents, je me demandais lequel des deux pouvait bien se gratter aussi fort pour faire grincer la literie et arracher à l'autre autant de soupirs. Ça m'a pris un certain temps pour comprendre que mes parents n'avaient pas de puces. "
Une autre citation, non représentative du large panel de blagues que Percin nous propose, car des situations comiques jalonnent la lecture de bout à bout.
Mais à certains moments, l'épicurisme de Maxime prend le dessus : " Et s’ils avaient raison, les vieux et les chats ? Si tout ce qui comptait, pour s’estimer heureux, c’était de se sentir vivant ? ".
À d'autres, il succombe à la tentation : " Son image a disparu de l'écran en même temps que sa voix. Je me suis senti orphelin. Désespéré, seul au monde, abandonné sur une île déserte, que même Robinson il devait être plus heureux que moi. "
Maxime est intelligent, au point de poser un regard ironique à maintes reprises sur les situations qu'il rencontre. La dérision et la fausse innocence du protagoniste enchante le lecteur et attribue un certain style au récit, la patte de l'écrivaine.