J'ai découvert qu'un téléfilm diffusé en 2006 a adapté l'histoire de Keyes. Je vous propose sa bande-annonce ainsi que le film complet en libres droits hébergé par YouTube.
Synopsis du téléfilm :
Charles, déficient intellectuel, bénéficie d'un médicament que deux chercheurs ont préalablement testé sur une souris blanche baptisée Algernon ...
Charles, déficient intellectuel, bénéficie d'un médicament que deux chercheurs ont préalablement testé sur une souris blanche baptisée Algernon ...
La bande-annonce :
LE film complet :
Mes impressions :
Il s'agit d'une inspiration et en rien d'une adaptation. Deux seuls noms subsistent, celui d'Alice et du Pr. Nemur. Le prénom du héros a été modifié, il s'appelle désormais Charles (au lieu de Charlie). Il a été actualisé, si l'on veut ! On entend souvent, et à raison, que les films adaptés ou inspirés des livres ne valent en rien le livre en lui-même. En l'occurrence, ce n'est pas faux.
Dès le début, on comprend clairement la situation de Charles. Il est déficient mental. J'admire le jeu d'handicapé de l'acteur principal. Malheureusement, même lorsqu'il est censé être intelligent, il ressemble encore à l'handicapé, y compris dans sa voix. À croire qu'il a été recruté uniquement sur base sur son imitation du handicap ! Comme bien souvent, on le pare de vieux habits et de lunettes déformantes alors qu'au fil de son évolution intellectuelle il découvre peu à peu la mode. J'admire les moyens mis en place par les scénaristes pour rendre cet effet (ironie) !
Le début du film reste plus ou moins fidèle à l'intention de Keyes mais très rapidement les divergences du réalisateur choquent ! Ainsi, on retrouve Charles qui insulte les gens moins intelligents que lui, qui tue Algernon parce qu'elle n'arrive plus à réaliser l'épreuve du labyrinthe, qui repousse Alice, terriblement amoureuse de lui, qui frappe un homme parce qu'il lui a demandé de faire plus attention en traversant la route. Il est décevant, cruel, sadique. Il "pète les plombs", on ne le reconnait plus. En comparaison avec l'auteur du roman, les personnages sont tout à fait différents. Charles est balayeur (peut-être pour des raisons de facilités cinématographiques), Alice joue du piano. Il n'y a donc qu'une seule histoire d'amour. Ici, le héros prend conscience que le savoir n'est rien sans amour, que la musique n'est rien sans sentiments, que l'amour n'est rien sans irrationalité. Les limites de savoirs sont abordées dans ce film.
Malheureusement, même la fin est décevante ! Charles décide par lui-même d'arrêter son traitement pour redevenir ce qu'il était. Aucun suspense dû au caractère fataliste de son destin n'y est présent.
Toutefois, j'ai trouvé que ce film est un bon passe-temps, pour une raison évidente : j'ai déjà lu le roman et établir une brève comparaison est ludique.
Dès le début, on comprend clairement la situation de Charles. Il est déficient mental. J'admire le jeu d'handicapé de l'acteur principal. Malheureusement, même lorsqu'il est censé être intelligent, il ressemble encore à l'handicapé, y compris dans sa voix. À croire qu'il a été recruté uniquement sur base sur son imitation du handicap ! Comme bien souvent, on le pare de vieux habits et de lunettes déformantes alors qu'au fil de son évolution intellectuelle il découvre peu à peu la mode. J'admire les moyens mis en place par les scénaristes pour rendre cet effet (ironie) !
Le début du film reste plus ou moins fidèle à l'intention de Keyes mais très rapidement les divergences du réalisateur choquent ! Ainsi, on retrouve Charles qui insulte les gens moins intelligents que lui, qui tue Algernon parce qu'elle n'arrive plus à réaliser l'épreuve du labyrinthe, qui repousse Alice, terriblement amoureuse de lui, qui frappe un homme parce qu'il lui a demandé de faire plus attention en traversant la route. Il est décevant, cruel, sadique. Il "pète les plombs", on ne le reconnait plus. En comparaison avec l'auteur du roman, les personnages sont tout à fait différents. Charles est balayeur (peut-être pour des raisons de facilités cinématographiques), Alice joue du piano. Il n'y a donc qu'une seule histoire d'amour. Ici, le héros prend conscience que le savoir n'est rien sans amour, que la musique n'est rien sans sentiments, que l'amour n'est rien sans irrationalité. Les limites de savoirs sont abordées dans ce film.
Malheureusement, même la fin est décevante ! Charles décide par lui-même d'arrêter son traitement pour redevenir ce qu'il était. Aucun suspense dû au caractère fataliste de son destin n'y est présent.
Toutefois, j'ai trouvé que ce film est un bon passe-temps, pour une raison évidente : j'ai déjà lu le roman et établir une brève comparaison est ludique.