Aujourd'hui, j'ai lu un géant de la science-fiction. Je tiens à préciser que de tous les livres antérieurs à aujourd'hui dont j'ai eu la chance de parler sur ce site, il décroche le prix de la meilleure écriture. Ray Bradbury, le poète de la science-fiction, nous prouve ici que la poésie s'offre à tous les genres, y compris à ceux dont on pense qu'ils ne pourraient s'y prêter. Son style lyrique est ravissant. Lui seul permettrait au lecteur d'admirer son roman. Par ailleurs, l'histoire parait actuelle, alors qu'elle fut écrite en 1953 !
Montag, un pompier, est chargé d'incendier tous les livres en circulation parmi la population, sur ordre de l'État. Il commence à se poser des questions quant à la moralité de ces actes. Au fil de l'histoire, il se rendra compte que le livre est le seul salut de l'être humain. La société que l'auteur nous décrit est pervertie par toutes les technologies (les télé-écrans qui remplacent la vie des gens).
Par quoi, donc, se distingue le monde fictionnel de Bradbury ?
Ce roman aborde l’impérialisme des médias et les perversions qu'ils ont sur l'homme. Bradbury critique ardemment les prouesses technologiques de son époque et y voit là de mauvaises choses. Jusqu'à la fin de sa vie, il ne changera d'avis.
Montag parcourt un long et difficile cheminement vers la vérité et donc la liberté. Il finit finalement par trouver une solution : pour sauvegarder les oeuvres littéraires, les travaux des personnes, notre passé, il faut se mettre à tout retenir dans sa tête. Ainsi, il rencontrera des marginaux dont le rôle sera de sauvegarder toutes les oeuvres littéraires de l'histoire en les retenant. Le passé revit, survivra. L'espoir est bien présent.
J'ai adoré ce roman car tous les enjeux dont il traite sont encore d'actualité. En effet, à l'heure où internet s'impose partout dans nos sociétés, il convient de se poser les bonnes questions, les questions de la liberté de ses choix et de ses pensées. De plus, son style est poétique, recherché, réellement plaisant à lire.
Évaluation personnelle : 5 / 5
Montag, un pompier, est chargé d'incendier tous les livres en circulation parmi la population, sur ordre de l'État. Il commence à se poser des questions quant à la moralité de ces actes. Au fil de l'histoire, il se rendra compte que le livre est le seul salut de l'être humain. La société que l'auteur nous décrit est pervertie par toutes les technologies (les télé-écrans qui remplacent la vie des gens).
Par quoi, donc, se distingue le monde fictionnel de Bradbury ?
- Les êtres humains ne sont plus que des coquilles vides, incapables de se lier les uns aux autres.
- La violence, les meurtres et les suicides sont devenus monnaie courante.
- Les promenades nocturnes sont bannies.
- Les moments entre amis ou en famille n’existent plus. Tout est remplacé par un simulateur de famille et d’amis. C’est un signe de déséquilibre mental que de porter attention à ses proches.
- Les moments de méditation sont mal vus. On fait tout pour les éviter en installant de la pub partout, y compris dans les transports en commun. Réfléchir est donc devenu un acte antisocial. Il est pourtant l’acte nécessaire à la critique d’un système défaillant.
- Se distraire est le maître mot ! L'être humain est égoïste.
Ce roman aborde l’impérialisme des médias et les perversions qu'ils ont sur l'homme. Bradbury critique ardemment les prouesses technologiques de son époque et y voit là de mauvaises choses. Jusqu'à la fin de sa vie, il ne changera d'avis.
Montag parcourt un long et difficile cheminement vers la vérité et donc la liberté. Il finit finalement par trouver une solution : pour sauvegarder les oeuvres littéraires, les travaux des personnes, notre passé, il faut se mettre à tout retenir dans sa tête. Ainsi, il rencontrera des marginaux dont le rôle sera de sauvegarder toutes les oeuvres littéraires de l'histoire en les retenant. Le passé revit, survivra. L'espoir est bien présent.
J'ai adoré ce roman car tous les enjeux dont il traite sont encore d'actualité. En effet, à l'heure où internet s'impose partout dans nos sociétés, il convient de se poser les bonnes questions, les questions de la liberté de ses choix et de ses pensées. De plus, son style est poétique, recherché, réellement plaisant à lire.
Évaluation personnelle : 5 / 5