« Il y a une philosophe du langage dans cette femme [Marguerite Duras] qui avait l'air de travailler l'aphasie et le psittacisme ; l'emphase aussi, hélas, et elle a inventé une forme d'emphase aphasique. Elle a montré que la sobriété pouvait être diffuse et le laconisme, bavard. Cela, je le savais, car c'est ce qu'elle laisse voir de prime abord, si ostensible qu'elle fait ostentation de ses défauts ; ce que je ne savais pas c'est que, à son meilleur, elle peut être comme une vague qui a l'air de rouler les mêmes cailloux et, en réalité, en ramène un de très loin. Et c'est une chose très intéressante que, alors, nous découvrons. »
p. 62
La recherche de pseudo-apophtegmes recherchés et plutôt drôlement complexes n'a pu m'empêcher d'esquisser un sourire mêlé à la fois de sarcasme et de respect à l'égard de cette tentative manifeste d'afficher sa méritoire aptitude à édifier consciencieusement des préparations dignes d'un chef, farcies et enguirlandées de moult vocables abscons aux yeux d'aucuns.
Car une autre caractéristique de cet essai est cette constante recherche d'une écriture qui s'établit au profit d'un mot juste et rigoureux.
p. 62
La recherche de pseudo-apophtegmes recherchés et plutôt drôlement complexes n'a pu m'empêcher d'esquisser un sourire mêlé à la fois de sarcasme et de respect à l'égard de cette tentative manifeste d'afficher sa méritoire aptitude à édifier consciencieusement des préparations dignes d'un chef, farcies et enguirlandées de moult vocables abscons aux yeux d'aucuns.
Car une autre caractéristique de cet essai est cette constante recherche d'une écriture qui s'établit au profit d'un mot juste et rigoureux.